Producteur d’idées. Rien d’autre.
Biographie
Né en 1980, François Belley est un producteur d’idées. Rien d’autre. Ses travaux portent sur l’étude et la critique de l’image politique, médiatique et numérique.
Issu du monde de la publicité, François Belley a écrit “L’homme politique face aux diktats de la com” : une note préfacée par le philosophe André Comte-Sponville (2023) ; l’essai “Le Nouveau Spectacle politique” (2022) : une critique du spectacle politique à l’heure des réseaux sociaux ; Ségolène la femme marque (2008) : un essai préfacé par Jacques Séguéla sur le phénomène des marques en politique ; le roman Le Je de trop (2016) : une dystopie sur les conséquences psychologiques, sociales et identitaires des réseaux sociaux. Il est également l’auteur d’un “Plaidoyer contre la com en politique” (2023) paru dans la presse.
À travers son blog politiquespectacle.blogspot.com, François Belley continue de décrypter et dénoncer le trop-plein de com dans le champ politique.
François Belley milite pour “le silence et l’action”.
Livres
L’HOMME POLITIQUE FACE AUX DIKTATS DE LA COM (essai, Institut Diderot, 2023)
Du programme électoral peint sur les murs publics de Pompéi à l’effigie de l’empereur romain gravée sur les pièces de monnaie jusqu’à la marche au Louvre d’un président nouvellement élu, en passant par le sacre de Napoléon immortalisé par Jacques-Louis David : l’Histoire montre par les faits et démontre par l’image que la communication est politique et que la politique reste avant tout une affaire de communication.
Mais la politique, jalonnée de symboles, d’artifices et de mises en scène, peut-elle aujourd’hui se réduire à de la com ? Autrement dit, à de l’apparition et de la figuration, de la représentation, de l’incarnation et de la narration, à l’heure où l’homme politique, propulsé au cœur d’une ère multicrise, est attendu pour relever les défis, nouveaux, nombreux et singuliers, d’un monde en transition ?
C’est ce à quoi François Belley tente de répondre dans le cadre de cette note, préfacée par le philosophe André Comte-Sponville.
LE NOUVEAU SPECTACLE POLITIQUE (essai, éditions Nicaise, 2022)
Depuis l’avènement des réseaux sociaux, la politique n’est plus l’apanage des professionnels mais l’affaire du youtubeur et du comique, de l’influenceur et de l’épidémiologiste, de l’avocat et du médecin anesthésiste, du chanteur et du passant anonyme qui ne l’est plus à l’heure du siècle numérique. Avec les médias sociaux, les rôles, inamovibles jusque-là, de l’acteur et du spectateur se sont tout à coup inversés. À l’écran, ce n’est plus l’homme politique, déclassé et relégué maintenant au rang de commentateur qui assure le spectacle mais vous : un produit bankable, aujourd’hui bien plus attractif aux yeux de la nouvelle société de divertissement.
Désormais, c’est de la sphère sociale-médiatique que sortent les sujets et les débats d’actualité, proviennent les indignations, les révélations et les affaires du jour, jaillissent les nouveaux personnages publics, figures de proue et autres égéries, à l’origine de ce que François Belley appelle “le nouveau spectacle politique”. À la frontière de la sociologie, des sciences de la communication et de l’information, Le Nouveau Spectacle politique décrypte les mécanismes de production, de diffusion et de consommation de masse du spectacle politique contemporain. “Inversement”, “néo-politique”, “dictature du commentariat” : Le Nouveau Spectacle politique a pour but d’amener dans le débat public de nouveaux concepts.
LE JE DE TROP (roman, L’écriveur, 2016)
Pour la première fois en France, un internaute se voit infliger une peine d’un an ferme sans Internet ni réseaux sociaux. Plongé jusqu’alors dans la grandeur du monde facile de l’accès – de l’accès au temps, de l’accès à la connaissance, de l’accès à l’autre, de l’accès à un “Moi” devenu roi, Larry Jonnes se voit frappé du choc de la déconnexion.
Loin du Cloud et des réseaux sociaux, ce game designer dans l’industrie du jeu vidéo découvre l’horreur d’une vie “sans” : l’horreur d’une vie devenue impossible sans son “@”.
Par ce premier roman, François Belley dénonce le diktat du tout-numérique, en premier lieu celui des réseaux sociaux dont il pointe l’impact des conséquences physiques, psychologiques et identitaires sur l’individu d’aujourd’hui. À la suite de la sortie du roman Le Je de trop, François Belley donnera toute une série de conférences intitulées “La Maîtrise du virtuel : 1er enjeu du XXIe siècle » .
SÉGOLÈNE, LA FEMME MARQUE (essai, peau de com, 2008)
En appliquant à la politique les méthodes du marketing et de la publicité, Ségolène Royal (candidate à l’élection présidentielle de 2007) est devenue un produit de grande « conso » comme les autres.
Avec Ségolène en effet, jamais la politique ne se sera autant rapprochée de l’univers des marques ; jamais, également, un dirigeant n’aura, au travers de ses choix médiatiques et politiques, su soigner et vendre autant son image pour séduire et obtenir, à terme, l’adhésion de l’opinion publique.
À travers ce premier essai, François Belley analyse le façonnement marketing d’une figure politique de premier plan.
Suite à la publication de ce premier essai, François Belley défendra son livre à travers des conférences intitulées “La politique doit-elle être forcément un spectacle ? »
Médias
France 24, interview-débat
François Belley (23.01.2011) →
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